Texte de David Waléra[1].

Quelle divine surprise nous saisit, lorsque nous découvrons la collégiale de Saint-Léonard-de-Noblat ! Ne serait-ce que par sa haute tour, dont la flèche fait jaillir au loin sa pointe vers le firmament immense, tel un phare spirituel qui éclaire les pèlerins en quête de miséricorde divine et de délivrance surnaturelle…

Oui, saint Léonard, qui eut pour parrain Clovis lui-même, avait le privilège royal de pouvoir libérer les prisonniers de leurs entraves, au nom du Christ Rédempteur de tous les hommes. Les femmes enceintes avaient aussi recours à lui en cas de grossesse difficile. Voilà qui fit bénéficier le miséricordieux thaumaturge, durant plusieurs siècles, d’une renommée et d’une popularité que l’on a peine à imaginer aujourd’hui, dans l’Europe entière, et même au-delà.

Et il est remarquable que ce lointain passé demeure vivace jusqu’à nos jours, par les célébrations liturgiques et communales du saint patron, autour duquel se réunissent des foules toujours nombreuses, venant du Limousin ou… de Pologne !

Cette dévotion n’en est que plus touchante quand elle se manifeste chez des pèlerins ou des visiteurs, tout étonnés de pouvoir passer sous l’imposante châsse du saint, au centre du chœur de la collégiale, source d’un recueillement toujours renouvelé, en une vibrante prière au Dieu Vivant.


[1] Secrétaire scolaire à Châlons-en-Champagne, David a rejoint CASA en 2003. Il a été guide à Vézelay, Notre-Dame-la-Grande de Poitiers, Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde, le prieuré d’Anzy-le-Duc, Saint-Austremoine d’Issoire, Notre-Dame-de-Cléry, Saint-Pierre d’Aulnay, Saint-Pierre de Beaulieu-sur-Dordogne et la cathédrale de Bourges.

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